Le versant français du massif du Mont-Blanc
est parsemé d'équipements abandonnés : ils
témoignent de la frénésie de l'industrie touristique
qui s'est installée là depuis deux siècles. Tous ces
vestiges, bâtiments, pylônes et câbles altèrent
grandement les paysages du massif.
Fait remarquable : la plupart de ces vestiges se trouvent à
une altitude moyenne, au dessus des zones fortement urbanisées,
en dessous des zones souvent mieux préservées de haute
montagne. Ces espaces intermédiaires sont justement ceux
sur lesquelles une action est possible : une action de revalorisation,
de réhabilitation du caractère sauvage des lieux.
Afin que soit réhabilité leur caractère propre
aux paysages du massif, en application du principe de réversibilité,
une des clés de la transmission du patrimoine naturel, Mountain
Wilderness et le Comité International des Associations pour
la Protection du massif du Mont-Blanc (CIAPM)
lancent une campagne visant à inciter les propriétaires,
privés ou publics, des installations abandonnées à
les démonter et à restituer au mieux le caractère
original du lieu.
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